Dans les Alpes, presque toute l’économie est centrée sur les sports d’hiver, mais avec l’épidémie de Covid-19, les stations et villages ont dû s’adapter. Illustration à Bonneval-sur-Arc, en Savoie.
Tout au fond de la vallée de La Maurienne, en Savoie, se niche le village de Bonneval-sur-Arc, à 1 800 mètres d’altitude, au bout d’une route d’accès qui n’est jamais déneigée. Dans les rues, le temps semble s’être arrêté, et la vie touristique aussi, à quelques promeneurs près. « On est venu prendre un bol d’air, et puis ce n’est pas grave si l’on ne skie pas. On marche et on profite du village », explique l’un d’entre eux, en visite avec sa famille.
Un village « plus patrimoine que tout ski »
Les villageois sont au nombre de 250, dont une quarantaine d’enfants. On trouve à Bonneval-sur-Arc une école, des commerces et une vraie vie de village. « C’est vrai qu’on a un cadre qui est quand même différent des grosses stations, et c’est beaucoup plus patrimoine que ‘tout ski' », confirme Nicolas Dufour, artisan boulanger. Comme ailleurs, les remontées mécaniques sont fermées, mais Bonneval-sur-Arc a bien d’autres cordes à son arc, et les moniteurs de ski se sont adaptés aux marches en raquettes.